« Ce qui compte le plus pour moi dans la fabrication d'une raquette à neige, c’est que je sais maintenant que mon grand-père et ma grand-mère savaient les fabriquer. Que j’en sois capable à mon tour me donne l’impression d’être un peu plus lié à eux. Ça me rend heureux. » Voyez les gardiens de Kitigan Zibi apprendre d’un détenteur du savoir traditionnel l’art de « fabriquer des raquettes à neige », également connues sous le nom d’ « Ágimike ». En reconnaissant l’importance des inventions des Anishinaabe, comme les raquettes à neige, les gardiens honorent les traditions, le savoir et la créativité de leurs ancêtres. Cette reconnaissance, qui joue un rôle essentiel dans la protection du patrimoine culturel autochtone et de la sagesse traditionnelle, permet de mieux comprendre et apprécier les compétences et les innovations autochtones, dont beaucoup jouent encore un rôle important aujourd’hui!

Vous savez ce qui rend l’essor des programmes des gardiens dans tout le pays si passionnant? C’est la possibilité qu’ont les gardiens de partager leurs connaissances et d’apprendre les uns des autres! Tanya Ball est gardienne du territoire depuis de nombreuses années. C’est une véritable experte, notamment en matière de collecte et de gestion des données pour le compte de la Nation Kaska. Aujourd’hui, elle partage avec le Réseau des gardiens Dane nan yḗ dāh ses connaissances et les apprentissages acquis lors de sa formation. Elle participe également au renforcement des capacités dans d’autres régions, comme les Territoires du Nord-Ouest. Voyez comment cette collaboration et ce partage des connaissances permettent d’élargir les compétences et d’édifier la nationalité autochtone, en plus de renforcer les liens que les gardiens entretiennent entre eux et avec le territoire.

« Nous travaillons avec les outils de la science occidentale, mais nous mettons également à profit notre savoir traditionnel. » Saviez-vous que les gardiens et les scientifiques travaillent ensemble pour protéger les valeurs culturelles, qui sont souvent négligées par les systèmes de gestion actuels? Pour ce faire, ils combinent la science autochtone et le savoir traditionnel avec la science occidentale, ce que l’on appelle parfois « l’approche à double optique ». Ces partenariats permettent de combler le fossé entre le savoir traditionnel et les approches scientifiques occidentales, ce qui conduit à des pratiques de gestion environnementale respectueuses et durables. Cette collaboration renforce également la confiance, les relations et la réciprocité, ce qui contribuera à bâtir un avenir meilleur pour de nombreuses générations à venir.

À l’heure actuelle, plus de 1 000 gardiens veillent sur les terres et les eaux, aident à lutter contre les changements climatiques et participent à la revitalisation des cultures et des langues autochtones dans tout le Canada. Les territoires ont BESOIN de gardiens, mais les gardiens ont besoin de VOTRE soutien pour continuer à accomplir ce travail important. Apportez votre contribution! Signez la déclaration et joignez-vous au mouvement en soutien aux gardiens.

Les gardiens sont en première ligne, témoins du nombre grandissant d’espèces envahissantes sur leurs territoires traditionnels, une source croissante de préoccupation. À défaut de mettre en place des mesures d’atténuation efficaces, les espèces envahissantes menacent de dominer les espèces concurrentes et de dévaster des écosystèmes entiers. Dans cette vidéo, l’équipe maritime de la Nation T’Sou-ke et les surveillants d’Imaryuk offrent un aperçu des mesures concrètes qui sont mises de l’avant afin de lutter contre les espèces envahissantes sur leurs territoires traditionnels.

Le travail des gardiens va au-delà de la protection des ressources naturelles : le rapport à la culture et à la langue est également au cœur de leur travail. Qu’il s’agisse de participer à une cérémonie de guérison sur le site d’un ancien pensionnat ou d’appliquer les connaissances et les enseignements traditionnels à l’entretien des sentiers et à l’intendance des territoires sacrés, le travail des gardiens aide à revitaliser les liens culturels et favorise la guérison des blessures infligées par le colonialisme.

Dans tout le pays, les gardiens s’appuient sur les connaissances traditionnelles et la technologie moderne pour détecter les changements dans la qualité de l’eau et dans la quantité d’eau qui sont susceptibles de toucher les communautés et les espèces sauvages. Veiller à la protection de la qualité de l’eau n’est qu’une des multiples contributions apportées par les programmes des gardiens aux cours d’eau, aux terres, aux espèces sauvages et aux communautés.

Dans de nombreuses communautés éloignées, les emplois se font rares – les programmes des gardiens donnent un coup de pouce en créant des emplois de qualité pour les membres de la communauté, en particulier les jeunes. Dans cette vidéo, des gardiens de la K’ahsho Got’ine Foundation et des gardiens des Tlingit de Taku River nous parlent de ce que représente pour eux le fait d’être gardien et de l’importance d’accroître l’appuie envers ces programmes.

Regardez les gardiens des Dénés Nan Yḗ Dāh, des Tāłtān et des Tlingit de Taku River faire équipe pour installer des stations de surveillance climatique dans le nord de la Colombie-Britannique. Les données qu’ils recueillent permettront de combler des lacunes importantes dans notre compréhension de l’évolution du climat de la région et de protéger les espèces sauvages comme les populations de saumons et de caribous.

« C’est à nous de veiller sur ces terres, car c’est ce que nous faisons depuis des temps immémoriaux. » Embarquez en compagnie des gardiens de la rivière Seal pour une excursion en canot de 7 jours, durant laquelle les participants acquièrent des compétences et travaillent ensemble pour protéger l’un des plus grands bassins hydrographiques intacts de la planète.

« L’un des meilleurs moments est celui où on partage des récits et où on rit tous ensemble. » Les gardiens apportent leur soutien au camp de tannage des peaux d’orignal de la communauté. Ce camp contribue à revitaliser les langues, la culture et les traditions autochtones dans les Territoires du Nord-Ouest. Les Aînés y transmettent leur savoir et veillent à ce que les générations futures préservent ce lien avec leur identité grâce au tannage des peaux d’orignal.

Nous célébrons le formidable travail accompli par les gardiens et les retombées positives de ce travail partout au Canada. Cependant, pour assurer la pérennité des terres et des eaux, les programmes gardiens ont besoin d’investissements à long terme. Voilà pourquoi nous avons besoin que VOUS fassiez entendre votre voix.

Avez-vous déjà entendu parler de l’halicte de l’île de Sable? Comme cet insecte a été découvert il y a seulement 10 ans, il ne serait pas étonnant que vous ignoriez leur existence! Cette nouvelle espèce est endémique, c’est-à-dire qu’on ne la retrouve que sur l’île de Sable, au large de la Nouvelle-Écosse, et les Gardiens de la Terre Nuji Kelo’toqatijik participent à sa protection en recueillant des données, en marquant les nids de cet insecte et en intégrant au sein du programme de surveillance les pratiques et les valeurs autochtones en matière de conservation.

Voilà la raison d’être des gardiens : veiller à ce que ces écosystèmes soient dynamiques maintenant et pour l’avenir ». Dans le nord du Manitoba, les nouveaux gardiens du bassin versant de la rivière Seal seront les yeux et les oreilles de leur communauté sur leur territoire traditionnel. Pour y parvenir, il leur faudra veiller sur les terres et les eaux (plus de 50 000 km²!) dont dépendent tant de personnes et d’animaux. Vous souhaitez soutenir leur travail? Rendez-vous sur sealriverwatershedalliance.ca pour signer une déclaration de soutien!

« Nos histoires et nos récits sont liés à ce que nous faisons, jour après jour. Si nous perdons un seul de ces récits, le cercle est rompu. » Doug Neasloss et les gardiens Kitasoo savent que le travail qu’ils accomplissent pour protéger les terres, les eaux et les espèces sauvages contribue également à préserver l’histoire et la culture de leurs communautés. La surveillance des zones importantes pour le hareng et la vie marine, la sensibilisation des pêcheurs aux lois autochtones et fédérales et la recension des langues locales sont autant d’éléments qui permettent de maintenir intact le cercle de la vie.

« Nos histoires et nos récits sont liés à ce que nous faisons, jour après jour. Si nous perdons un seul de ces récits, le cercle est rompu. » Doug Neasloss et les gardiens Kitasoo savent que le travail qu’ils accomplissent pour protéger les terres, les eaux et les espèces sauvages contribue également à préserver l’histoire et la culture de leurs communautés. La surveillance des zones importantes pour le hareng et la vie marine, la sensibilisation des pêcheurs aux lois autochtones et fédérales et la recension des langues locales sont autant d’éléments qui permettent de maintenir intact le cercle de la vie.

« Ils sont liés à tout ce qui est autour. » Depuis des millénaires, les œufs de hareng – ou h̓a̓ṇ́t dans la langue des Heiltsuk – sont un aliment de base de cette communauté, et leur récolte est une pratique qui fait partie de l’alimentation, des chants et des danses traditionnels de ce peuple. Les gardiens côtiers, comme Josh Vickers, surveillent les harengs et les œufs de hareng déposés sur les varechs pendant la saison du hareng. Dans cette nouvelle vidéo, Josh fait le récit des approches utilisées par les gardiens pour protéger l’habitat dont dépend le hareng, fournir des conseils concernant les zones de récolte et aider à garder les traditions Heiltsuk bien vivantes.

« Nous devrons travailler tous ensemble pour rétablir ces populations d'orignaux. » Lorsque la nation algonquine a constaté un déclin du nombre d’orignaux sur son territoire, elle a demandé aux gardiens d’effectuer des relevés aériens afin d’évaluer la santé de la population. Grâce à ce travail, les données appuient aujourd’hui l’élaboration de la politique provinciale visant à assurer la santé à long terme de l’orignal.

« Le territoire, la langue et la culture occupent la place centrale. » Une journée dans la vie des gardiens K’asho Got’ine peut vouloir dire : surveiller la qualité de l’eau, cartographier les sentiers ou encore tanner des peaux d’orignal. Quel que soit le projet, le travail est ancré dans le savoir des Aînés et l’amour de la culture. Découvrez comment cela aide les gardiens à veiller sur l’aire protégée autochtone de Ts’udé Nilįné Tuyeta et à bâtir des communautés plus fortes dans les T.-N.-O.

« Nous faisons partie d’un écosystème. Nous faisons partie du territoire. Nous faisons partie des animaux. » C’est cette relation – la responsabilité, les générations successives qui ont vécu et vivent sur le territoire et le recours aux approches scientifiques autochtones et occidentales – qui rend le travail des gardiens autochtones si unique. Donner son appui aux programmes des gardiens signifie une meilleure gestion des espèces en péril comme le caribou, la restauration des territoires traditionnels et la protection des eaux remplies de saumon d’une manière qui respecte la culture autochtone.