Le temps file! Il y aura deux ans cette semaine qu’a été lancée la campagne « Gardiens pour la terre ». Depuis lors, le mouvement a pris de l’ampleur et compte maintenant plus de 75 000 supporters. Les gardiens ont retenu l’attention sur la scène internationale et le gouvernement fédéral a consenti un investissement historique de plus de 173 M$ en faveur des programmes des gardiens au cours des cinq prochaines années. Tout cela contribue à augmenter le nombre de gardiens sur le terrain, ce qui est bon pour la terre et pour les gens.

Être un gardien autochtone, c'est vivre une expérience significative qui peut aider les gens à renouer avec le territoire, avec leur culture et avec leur communauté. Voyez par vous-mêmes... et écoutez 5 récits de gardiens pour la terre qui nous expliquent ce que représente pour eux le fait d'être un gardien.

« Le noyer cendré est un arbre qui donne la vie. » Source de médicaments, le noyer cendré joue un rôle important dans la culture des Anishnabee de Kitigan Zibi. À la suite d’un déclin rapide du nombre d’arbres Pagànàkomin, les membres de la communauté de Kitigan Zibi se sont inquiétés de la santé de la population. Heureusement, les gardiens Nagadjitòdjig Akì de Kitigan Zibi sont intervenus et ont élaboré un programme pilote de semis afin d’éduquer la communauté et d’encourager le rétablissement de l’espèce.

Cet investissement permettra de disposer de plus de gardiens sur le terrain : Le Canada vient d’annoncer un financement de plus de 173 M$ au cours des cinq prochaines années à l’intention des programmes des gardiens. Il s’agit de l’investissement le plus important à ce jour dans l’intendance autochtone. Continuons sur cette lancée! 👏 #LandNeedsGuardians

Lorsque vous imaginez un cartographe traçant méticuleusement le contour d’une carte, vous ne vous doutez pas qu’il est en train de raconter une histoire. Mais pour Cody Anderson, l'histoire du territoire est ay cœur de son travail. Cody a réalisé plus de 500 cartes pour la nation crie de Nisichawayasihk, en utilisant les informations qu'il a recueillies et qui se rapportent aux utilisations traditionnelles du territoire : la chasse, la pêche et d’autres activités. Ces cartes aident sa nation à élaborer des plans d'aménagement du territoire et à protéger des endroits précieux pour les générations futures.

Fabriquer à la main un canot d’écorce de bouleau exige bien davantage que de la simple écorce : il faut une communauté, un savoir traditionnel qui s'est bâti au fil des générations -- et un soupçon de sève d’épinette. Dans cette vidéo, Amberly Quakegesic et Isabelle Allen, narratrices de récits des Gardiens pour la terre et gardiennes de Wahkohtowin, racontent de quelle façon cette expérience leur a permis de se rapprocher de leur culture et de renouer avec le territoire, les aînés et leur communauté.

Célébrer la Journée internationale de la femme en reconnaissant le leadership sur le territoire exercé par les femmes depuis des générations. Les femmes autochtones sont à l'avant-plan de la protection des terres et des eaux partout aux pays. De la coordination des programmes des gardiens à la création d’ACPA, ces femmes autochtones, comme beaucoup d’autres, sont pour nous tous une source d’inspiration. 

Envie de quelque chose de sucré ? À sa première participation aux Récits des gardiens pour la terre, la gardienne Wahkohtowin Amberly Quakegesic explique comment fabriquer du sirop de bouleau — un travail que les gardiens Wahkohtowin effectuent chaque printemps. La fabrication du sirop fait revivre une pratique traditionnelle tout en créant un produit renouvelable qui contribue également à financer le programme des gardiens.

« C’est ce qui est passionnant dans le fait d'être un gardien : sauver la planète, petit à petit ». Les gardiens sont les yeux et les oreilles des communautés sur le territoire. Ils veillent sur les terres et les eaux dont nous dépendons tous pour une planète en santé.

Vous cherchez les points positifs de l’année 2020? En voici un : depuis janvier, plus de 50 000 personnes se sont joints à la campagne Gardiens pour la terre. C'est un appui considérable envers les gardiens. Voici quelques-unes des voix qui célèbrent leur travail et qui souhaitent voir PLUS de gardiens autochtones sur les terres (et les eaux).

🦀 a lui aussi besoin des gardiens. Face au déclin des populations de crabe dormeur en raison de la surpêche, la nation Heiltsuk crée de nouvelles aires protégées pour assurer la survie de ce crustacé, intimement lié au mode de vie de la nation.

Les Premières Nations connaissent leurs territoires. Les gardiens acquièrent une formation qui s'ajoute à ce savoir traditionnel, ce qui leur donne une vue d’ensemble des activités qui se déroulent sur le territoire. Voici un aperçu de cette formation et de la façon dont elle aide les Premières Nations à mieux gérer les répercussions de ces activités.

Comment les gardiens décrivent-ils leur travail? Dans cette vidéo, réalisée par Dane Nan Yḗ Dāh, Tanya Ball nous offre un aperçu du travail quotidien des gardiens du territoire des Kaska : ils surveillent la qualité de l’eau, sensibilisent les utilisateurs du territoire et apprennent des aînés le savoir traditionnel et l’importance culturelle du territoire.

Comment pouvons-nous construire une économie plus forte et plus durable, centrée sur les gens et sur la terre? Cela commence par le respect et le soutien de la conservation menée par les Autochtones.

Comment pouvons-nous construire une économie plus forte et plus durable, centrée sur les gens et sur la terre? Cela commence par le respect et le soutien de la conservation menée par les Autochtones.

Brady Highway, qui a combattu plus de 200 incendies au cours de sa carrière, explique pourquoi les gardiens autochtones sont les mieux placés pour fournir une intervention d’urgence et pour assurer la gestion des incendies dans toute la forêt boréale.

Quel lien existe-t-il entre les médecines traditionnelles et le rôle des gardiens? Pour Dakota, les gardiens protègent la terre, qui fournit tout ce dont nous avons besoin. Ils préservent ainsi le savoir, qui se transmet d’une génération à l’autre. Ce savoir, elle le tient de ses aînés et elle l’enseigne maintenant à sa fille Neila.

Être un gardien autochtone, c’est beaucoup plus que de veiller à la conservation de la nature; c’est établir une relation avec le territoire et avec la culture tout en assurant la protection d’endroits très précieux.

Les gardiens autochtones sont formés pour accomplir de nombreuses tâches qui varient selon la saison. Leurs responsabilités comprennent la patrouille du territoire, la gestion des aires protégées, l’administration des programmes pour les espèces en péril et la participation à des opérations de recherche et sauvetage.

Pour les Tlingit de Taku River, l’amour et les soins prodigués à la terre vont bien au-delà des contours d’un territoire tracés sur une carte. En fait, délimiter un territoire à protéger n’est que le début du processus.